correction

La dernière correction du premier tome est enfin terminée, victoire !

J’ai pris mon temps. Je voulais que ma tête soit suffisamment opérationnelle pour analyser chaque mot, chaque phrase, chaque paragraphe. Et j’avais bien raison vu que j’ai retrouvé pas mal de coquilles alors que je pensais avoir déjà bien écrémé le texte avec mes premières relectures !

Comme quoi, rien ne vaut le temps : oublier complètement son texte puis le redécouvrir comme si ce n’était pas le nôtre… Ce fut ardu, notamment de résister à l’envie de rusher pour avancer et tout terminer. Mais c’est terminé et je suis plutôt satisfaite de ma décision. Après une journée de travail, ce n’était pas forcément évident de dégager du temps et de trouver la motivation de naviguer en mots troubles, mais au final, ça a été.

Généralement, pour me motiver, je me donnais une dizaine de pages à faire les soirs. Et lorsque j’avais plus de temps de multiplier par deux ou trois cet objectif.

Et ainsi, je suis arrivée à la dernière page.

Quand une tâche est terminée, il y a cette sensation de vide qui nous envahit. J’avais l’impression de errer sans but alors qu’il me restait plein de choses à faire. Mais j’ai profité finalement de ce temps pour me demander comment je voyais mon livre à l’intérieur.

Si, un jour, j’aimerai qu’il soit illustré (comme les livres de jeunesse quand j’étais petite), pour ce premier tome, j’ai trouvé ça bien trop ambitieux. Je garde cette option pour une future édition collector un jour (et je ne pense pas que je serai celle qui illustrerait). Mais quand même, un petit habillage peut faire du bien n’est-ce pas ? Et plusieurs de mes bêta-lecteurs m’ont signalé, qu’au début, ils avaient du mal avec la différence interlude/chapitre de l’histoire. Donc je me suis dit qu’une petite illustration d’entête de chapitre propre à chacun de ces genres amènerait déjà visuellement une aide pour se plonger soit dans le passé, soit dans le présent.

Et c’est vrai que ça a pu poser mon cerveau pendant quelques soirées. Je vous partage ainsi à quoi cela va ressembler (du moins je l’espère !). J’ai évidemment gribouillé pas mal de roses (une fleur importante dans l’histoire) et des aubépines (toutes aussi importantes !). Et je m’amuse déjà à penser ce que cela sera pour le prochain tome !

Tout s’enchaîne un peu beaucoup en ce moment.

Entre l’emménagement, le tri qui s’ensuit, le nouvel électro ménager à installer, les menus travaux ou bien encore la visite des locaux de ma future classe, il y avait de quoi faire ! Et à présent que la publication en ligne est terminée, les choses sérieuses commencent pour la suite. C’est à dire : l’édition du livre !

J’ai choisi de passer par l’auto-édition. Je n’ai déjà pas envie de m’embêter avec une maison d’édition qui demanderait à changer ceci ou cela, de prendre cette couverture-ci plutôt que celle-là, de sortir le livre sans un mot ou s’occuper plus que ça de sa sortie, et de me retrouver avec un produit fini qui ne me plaît pas. On ne va pas se mentir, en ce moment, tous les sous partent pour faire une jolie couverture, mais à l’intérieur, ce n’est pas folichon : l’impression du texte est floue, le papier est bof. Bref, on sent que c’est fait à l’arrache avec des économies derrière. Bref, disons que les services de la ME ne sont plus à la hauteur des promesses données, surtout pour le prix qu’ils en retirent par rapport au pourcentage de l’écrivain. Bon, tout ça, c’est un peu compliqué, mais je privilégie donc ma liberté même si cela me demande un peu plus de travail.

Parce que du travail, il y en a !

Pour la première fois, j’ai fait mes demandes de numéro d’ISBN. C’est un peu intimidant, ça rend tout ça plus réel. Et on notera l’ironie de faire une demande via internet pour recevoir des numéros… par voie postale ? Enfin, si j’ai bien compris leur message !

Bon, comme je refuse de payer plus cher, cela mettra environ trois semaines. Je mets à profit ce temps pour me pencher sur la nouvelle couverture de ce tome 1.

Oui, oui. J’ai finalement décidé de faire moi-même ma couverture pour être au plus proche de ce que je souhaite (et ce ne fut pas chose aisée à décider). Et puis, bon, c’est pratique de pouvoir gérer tout l’emploi du temps soi-même sans avoir à attendre quelqu’un d’autre (j’ai peut-être une prédilection pour être ma propre patronne plutôt que d’avoir à travailler avec les autres, surtout).

J’ai donc beaucoup réfléchi à la composition, et j’ai finalement trouvé quelque chose qui me plaisait avec des indices ou messages cachés, ainsi que d’une possibilité d’évolution pour les tomes suivants (car j’aime beaucoup garder un fil rouge même sur les couvertures).

J’ai bien avancé le line déjà. J’y apporte une grande attention puisque c’est cela que je veux mettre en avant. Cela prend du temps, mais comme cela doit être une couverture qui dure plusieurs années et que je ne pourrai pas m’amuser à changer ceci ou cela tous les quatre matins, je m’applique tout simplement ! Histoire d’être vraiment satisfaite de moi-même et pouvoir offrir un objet dont je peux être fière de bout en bout !

Une fois que la couverture sera terminée, je m’attèlerai à la dernière correction du récit et à la mise en page, puis, faire des tests d’impression.
En parallèle, il faudra que je clarifie mon statut juridique aussi.

Dans tous les cas, l’aventure se poursuit, et on avance sur le chemin à petits pas !